Pourquoi Clever Age restera indépendant en 2017 ?

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La vision de Frédéric Bon, CEO du Groupe Clever Age, pour 2017

2016 a été indiscutablement l’année de la « grande bascule » vers le digital de TOUTES les entreprises et collectivités. Toutes les instances de décisions (COMEX, conseils d’administration…) se sont maintenant pleinement emparées du sujet et ont mis le digital au cœur de leur stratégie. C’est une excellente nouvelle pour notre secteur qui se trouve propulsé principalement vers des projets à très fort impact, structurants à tous points de vue, réclamant une exigence et une rationalité accrues.

Passée l’euphorie de ce constat, il faut  être conscient que cette transformation s’accompagne d’un appétit voire d’une voracité de tous les acteurs économiques pour ce « jeune territoire… de bientôt 25 ans d’âge ».

L’époque d’un web chevaleresque, libertaire, voire utopique qu’ont connu les « papis du Web », espèce endémique fortement représentée chez Clever Age, est révolue. Récemment, certains confrères sont tombés dans les filets des acteurs classiques de la prestation de services (Accenture, Publicis…) par impératif économique ou par peur de l’avenir. Notre ADN nous dicte le contraire. En 2017, nous continuerons à défendre l’indépendance et la fierté d’être un acteur « pure player » ayant grandi avec, par et grâce au Web. Nous sommes convaincus que notre secteur a besoin de prestataires agnostiques qui savent anticiper les tendances de fond et éviter les effets de mode contre-productifs et qui ont progressivement construit les méthodes et adopté les réflexes permettant à tous les talents (technique, design, user experience, marketing, management de projet…) de notre profession de produire avec nos clients des dispositifs gagnants.

Pour relever leurs challenges ambitieux, nous pensons que nos clients préféreront hybrider leurs équipes avec les nôtres, véritables cocktails digitaux 100% indépendant… plutôt que leurs versions « Canada Dry ».

En 2017, la pression des acteurs classiques pour faire du « business comme avant » va se renforcer :

  • les éditeurs vont tenter de rendre financièrement dépendants les intégrateurs en les incitant à revendre de la licence à grand renfort de commissions ou d’apports d’affaires ;
  • les mastodontes du service vont faire le siège des achats pour tenter de faire barrière au « pure player » en gommant les différences entre projets digitaux et projets classiques ;
  • les acteurs en « aaS » (SaaS, PaaS, IaaS, BaaS, etc.) vont rivaliser d’ingéniosité pour « locker » subrepticement les clients en leur offrant un coin de paradis d’où ils ne pourront que très difficilement s’échapper…

À nous de rappeler et de prouver sans cesse que l’introduction du digital dans les gènes d’une organisation ne s’incruste pas sur fond vert et ne se gère pas comme un projet ERP ou le lancement d’une plateforme de marque.

Face à cette évolution de notre écosystème, nous profitons de ce début d’année pour réaffirmer nos convictions sous forme de trois résolutions de début d’année:

  1. Pour élaborer les stratégies digitales de nos clients, nous mixerons systématiquement l’expérience des « papis du Web » à la fougue de nos équipes opérationnelles vivant au quotidien l’évolution permanente des technologies et des concepts. Augmentant les compétences de nos clients, nous les aiderons à battre les Amazon, Alibaba… et autres acteurs dont la stratégie est de monopoliser sans partage la valeur ajoutée de pans entiers de l’économie.
  2. Nous conserverons notre positionnement totalement indépendant vis-à-vis des acteurs du marché. Nos clients pourront faire leurs choix en toute connaissance de cause, basés sur des recommandations dénuées de tout intérêt économique caché.  Nous les aiderons plus que jamais à éviter les pièges que certaines puissances financières déguisées en éditeurs, offreurs de solutions SaaS, médias… leur tendent.
  3. Enfin, puisque nous sommes convaincus que le Web est devenu un champ de conquête MAIS que tous les coups ne doivent pas être permis, nous devons nous comporter en entreprise mature et responsable lorsqu’il s’agit de consommer. Aussi, nous efforcerons-nous d’interdire en interne le plus possible le recours aux services d’entreprises qui innovent… dans le contournement des règles du jeu : UBER en est le triste porte étendard. Enfin, à proposition de valeur équivalente, nous utiliserons en priorité les services des respectables champions du Web proches de nous face aux mastodontes experts en optimisation financière.

Bien sûr, tout ceci ne sera pas possible sans nos précieux clients qui nous permettent de nous engager avec passion dans leur challenge. En ce début 2017, je me joins à tous les collaborateurs Clever Age pour les remercier très sincèrement.

Merci à nos lecteurs, clients, partenaires, confrères de nous suivre depuis tant d’années et… d’être arrivés au bout de ce long édito. Nous souhaitons que 2017 soit pour vous une année de formidables réussites pour vos projets mais aussi et plus que jamais l’année de « l’âge de raison » pour le digital.