Dans Les Papis du Web Épisode #11, retrouvez notre Web série sur l’actualité du Web à 360° analysée par nos Papis du Web.
Actualité et veille techno sur les sujets digitaux qui vous concernent, vues par nos experts… Le tout, en toute indépendance.
Frédéric Bon (Clever Age) et Olivier Martinerie (Clever Age) nous donneront leurs points de vue sur les sujets d’actualité et Christophe Lauer (Responsable de l’offre Martech chez Clever Age) nous expliquera comment bien se préparer à l’après Google Optimize.
AU PROGRAMME DE CE ONZIÈME ÉPISODE :
Cet épisode des Papis du Web présentera l’inquiétante flambée des licenciements dans la tech et ce qu’elle implique sur le marché du e-Commerce. Christophe Lauer nous présentera ensuite, dans le dossier du jour, comment anticiper la fin de Google Optimize. Le flop de l’épisode concernera la frénésie autour de chatGPT et le top, enfin, abordera le dernier sujet à la mode : le commerce composable.
L’Actualité : Les licenciements dans la tech qui changent le marché
Les licenciements massifs des grands acteurs de la tech vont avoir des conséquences sur notre industrie, comme par exemple, un besoin accru de rentabilité qui va motiver les clients à surveiller les tarifs des solutions qu’ils utilisent et qui subissent une forte augmentation.
Certains gros acteurs se recentrent sur leur cœur de métier, ce qui implique une diminution des fusions-acquisitions (par exemple, Salesforce qui faisait 3 rachats par an, n’a lancé aucune opération depuis décembre 2020).
Le premier impact positif est de détendre le marché de l’emploi. Le deuxième est la fin de la concurrence déloyale des start-up qui investissent à perte pour développer des services.
Le dossier du mois : Comment bien se préparer à l’après Google Optimize par Christophe Lauer (Responsable de l’offre Martech chez Clever Age)
1 – L’annonce par Google concernant Optimize
Fin de vie de la solution le 30 septembre. Les outils concernés sont Optimize (gratuit), Optimize 360, et portent autant sur les campagnes de tests A/B que sur les personnalisations. Pourquoi Google cesse Optimize et Optimize 360 ?
2 – Choisir une solution « de remplacement »
Faire le point sur vos usages : lister les types de campagnes, quels volumes de campagnes, et quelle projection d’utilisation dans le futur.
Lister les fonctionnalités et particulièrement celles qui manquaient dans Optimize, se poser la question des tests server-side mais également des tests d’applications mobiles (êtes-vous suffisamment équipés en termes de ressources).
La (fausse) question du coût de licence d’une solution, mais la vraie question du budget global autour d’une démarche CRO et de testing. Il ne faut pas rester bloqué sur le coût de la licence mais prendre en compte tous les autres postes de dépenses : les outils d’analyse, les experts UX, les développeurs front (ou back pour des tests server-side), les analystes, …
3 – Critères à prendre en compte
Critères techniques…
- Compatibilité / intégration avec votre environnement technique : solutions analytics, CMP, CDP, SSO, etc.
- Support de vos frameworks de développement : pur Web, SPA, frameworks exotiques
- Type de campagnes supportées (A/B, Split / Redirection, MVT, multi-pages, personnalisations, …)
- Éditeur visuel vs code (sachant que l’éditeur visuel reste limité)
- Librairie de Widgets (attention à l’effet avant vente)
- Possibilité de reprise de l’existant et particulièrement pour ce qui concerne vos personnalisations
- Critères de ciblage et de déclenchement
- Critères autour des KPIs et objectifs
… et non techniques
- Facilité de prise en main de la solution (en 6 mois !), particulièrement sur des tâches complexes
- Disponibilité du support technique local fourni par l’éditeur
- Disponibilité de compétences sur le marché
- Conformité et RGPD
4 – Les solutions alternatives :
Google a communiqué spécifiquement sur 3 solutions : AB Tasty, Optimizely et VWO, mais les autres alternatives comme Kameleoon, Adobe Target seront tout autant efficaces.
5 – Préparer un plan d’action au remplacement de Optimize
Rétro-planning
Process de sélection (avec la chance d’avoir plein d’éditeurs français)
Anticiper les délais de référencement fournisseur, contractualisation, puis implémentation
Ne pas oublier le sujet de la reprise de l’existant, en particulier les codes des personnalisations encore actives
Prévoir les temps de formations de vos équipes
6 – Le mot de la fin
Vous avez le temps de vous préparer mais il faut lancer le sujet.
Et pensez que Clever Age peut vous accompagner sur tous ces sujets 😉
Le Flop : Frénésie chatGPT, symbole de la technophilie sans business case
Tout le monde en parle depuis un certain temps mais pour nous, après les NFT, la blockchain, c’est un flop car c’est l’exemple concret de la mise en avant de la techno sans business case.
Le Top : Commerce composable
C’est le mot à la mode. Le but est de pouvoir remplacer, au sein d’un écosystème digital, une fonctionnalité par une autre, et de “composer” ainsi de nouvelles architectures. On a pu voir récemment un mouvement d’acteurs “classiques” vers cette tendance : Adobe Commerce, Salesforce Commerce Cloud, Shopify, ajoutant ou présentant des capacités API et headless plus développées.
Cette nouvelle ère fait, pour nous, écho à celle durant laquelle les gros éditeurs proposaient des solutions monolithes très chères, ce qui a provoqué finalement la montée en puissance de l’open source et la liberté de choix associée.
La tendance est maintenant à une volonté d’accéder à plus de libertés et d’ouvertures, et le commerce composable propose de belles perspectives.